A fait sous retour sur le nom de Dragon Ball KAI
L'histoire est basée sur l'idée de refaire la série Dragon Ball Z tel qu'elle aurait dû l'être à l'origine, Dragon Ball Kai se veut plus fidèle au manga d'Akira Toriyama que Dragon Ball Z, notamment en ce qui concerne la durée et le scénario. Certaines périodes seront fortement raccourcies, en particulier les batailles contre Freezer et Boo. Certaines phases intermédiaires (Fillers) non présentes dans le manga devraient elles aussi être supprimées, comme l'entraînement de Gohan, le voyage vers Namek, la bataille contre Garlic Junior, l'entrainement précédent l'arrivée des cyborgs, la quête des Dragon Balls avant le tournoi de Cell, le tournoi du Kaïokaï.
Aussi étonnant que cela puisse paraître pour une diffusion au Japon (pourtant connu pour sa grande tolérance vis-à-vis de la violence et du sexe dans les productions artistiques), les épisodes de DBKAI sont censurés tant par rapport à la version animée que par rapport au manga. Ce phénomène, assez courant lors de la diffusion en Europe et aux Etats-Unis (la série originale avait subi de nombreuses coupures lors de sa diffusion à la télévision puis en DVD), apparait au Japon comme assez inhabituel et dérangeant. Pour de nombreux fans, il est permis de se demander si FUNimation (détenteur des droits d'exploitation de la franchise Dragon Ball en Amérique du Nord) n'a pas poussé la Toei (producteur de Dragon Ball au Japon) à produire une version édulcorée et "prête à l'emploi" pour la future diffusion aux Etats-Unis, faisant craindre une poussée du puritanisme américain au Pays au Soleil Levant. Cela constituerait un précédent dans l'animation nippone et pose des questions sur l'avenir créatif de la japanimation.
Ainsi, dans le premier épisode, on peut constater que dans la partie introductive qui retrace l'histoire de Baddack, le plan où l'on voit Goku / Kakarotto dans sa couveuse a subi une modification ; en effet, le sexe du bébé a subitement disparu dans un pli du drap...
Dans le troisième épisode, au cours duquel se déroule le combat entre Son Goku, Piccolo et Raditz, le Makankô Sappô de Piccolo blesse mortellement Goku et Raditz. Si dans la version d'origine, les deux hommes crachent du sang et leurs plaies sont largement apparentes, la scène est bien différente dans la version Kai: le sang a disparu et les plaies profondes se sont métamorphosées en brûlures légères, notamment le trou dans la poitrine de Son Gokû. Pour cet épisode, la seule chose appréciable est la correction colorimétrique des cheveux et de la tenue de combat de Vegeta.
Le phénomène de censure, problématique en lui-même, l'est à un degré supplémentaire dans Dragon Ball Kai, car le projet se présente ouvertement comme une tentative de donner à l'ancienne version animée une nouvelle version la plus conforme possible à celle du manga. Il est donc regrettable de voir apparaître une forme de censure que l'auteur Akira Toriyama a choisi de ne pas appliquer dans son manga.
L'histoire est basée sur l'idée de refaire la série Dragon Ball Z tel qu'elle aurait dû l'être à l'origine, Dragon Ball Kai se veut plus fidèle au manga d'Akira Toriyama que Dragon Ball Z, notamment en ce qui concerne la durée et le scénario. Certaines périodes seront fortement raccourcies, en particulier les batailles contre Freezer et Boo. Certaines phases intermédiaires (Fillers) non présentes dans le manga devraient elles aussi être supprimées, comme l'entraînement de Gohan, le voyage vers Namek, la bataille contre Garlic Junior, l'entrainement précédent l'arrivée des cyborgs, la quête des Dragon Balls avant le tournoi de Cell, le tournoi du Kaïokaï.
Aussi étonnant que cela puisse paraître pour une diffusion au Japon (pourtant connu pour sa grande tolérance vis-à-vis de la violence et du sexe dans les productions artistiques), les épisodes de DBKAI sont censurés tant par rapport à la version animée que par rapport au manga. Ce phénomène, assez courant lors de la diffusion en Europe et aux Etats-Unis (la série originale avait subi de nombreuses coupures lors de sa diffusion à la télévision puis en DVD), apparait au Japon comme assez inhabituel et dérangeant. Pour de nombreux fans, il est permis de se demander si FUNimation (détenteur des droits d'exploitation de la franchise Dragon Ball en Amérique du Nord) n'a pas poussé la Toei (producteur de Dragon Ball au Japon) à produire une version édulcorée et "prête à l'emploi" pour la future diffusion aux Etats-Unis, faisant craindre une poussée du puritanisme américain au Pays au Soleil Levant. Cela constituerait un précédent dans l'animation nippone et pose des questions sur l'avenir créatif de la japanimation.
Ainsi, dans le premier épisode, on peut constater que dans la partie introductive qui retrace l'histoire de Baddack, le plan où l'on voit Goku / Kakarotto dans sa couveuse a subi une modification ; en effet, le sexe du bébé a subitement disparu dans un pli du drap...
Dans le troisième épisode, au cours duquel se déroule le combat entre Son Goku, Piccolo et Raditz, le Makankô Sappô de Piccolo blesse mortellement Goku et Raditz. Si dans la version d'origine, les deux hommes crachent du sang et leurs plaies sont largement apparentes, la scène est bien différente dans la version Kai: le sang a disparu et les plaies profondes se sont métamorphosées en brûlures légères, notamment le trou dans la poitrine de Son Gokû. Pour cet épisode, la seule chose appréciable est la correction colorimétrique des cheveux et de la tenue de combat de Vegeta.
Le phénomène de censure, problématique en lui-même, l'est à un degré supplémentaire dans Dragon Ball Kai, car le projet se présente ouvertement comme une tentative de donner à l'ancienne version animée une nouvelle version la plus conforme possible à celle du manga. Il est donc regrettable de voir apparaître une forme de censure que l'auteur Akira Toriyama a choisi de ne pas appliquer dans son manga.